Ma grossesse avec The Belly Lab
Avant, pendant, après
Témoignage d’Aline
Aline nous parle de sa découverte The Belly Lab en mars 2020, sa grossesse, son accouchement et son retour à TBL il y a 1 mois, après avoir donné naissance à son petit Léon.
Comment avez-vous débuté The Belly Lab Aline ?
J’avais pris l’abonnement The Belly Lab à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2020 car j’avais des soucis d’inconfort au niveau du ventre (ballonnements, gaz) et je dois tout de suite vous dire, que grâce à TBL, je n’ai plus jamais été constipée.
Malheureusement, une semaine après cet achat, j’ai contracté le Covid !
J’ai dû alors ralentir mon rythme de pratique TBL, mais la méthode de respiration de Joëlle m’a beaucoup aidé à calmer mes angoisses car je respirais très mal.
À force de tousser à cause du Covid, j’avais mal au dos. J’avais du mal à me détendre et à respirer.
J’ai compris que je pouvais respirer par le ventre et calmer ainsi mon rythme cardiaque.
Une fois rétablie du Covid, j’ai pu reprendre le programme The Belly Lab normalement.
J’ai fait TBL « à fond » pendant une année complète et j’étais hyper assidue.
Puis je suis tombée enceinte, presque un an après, jour pour jour.
Mon bébé a d’ailleurs été conçu le jour de la fête des lumières, j’aime à dire que c’est mon bébé TBL … (rires)
Je pense que la philosophie The Belly Lab m’a aidée à tomber enceinte car j’avais confiance en moi grâce à elle.
Je me suis dit « mon corps est fait pour avoir un bébé », je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas, et au fond de moi, j’étais convaincue que ça marcherait car je me sentais zen et le corps détendu.
Avez-vous continué la pratique TBL même enceinte ?
Oui, avec les conseils de ma gynéco et « mon » sage-femme. Je m’en suis servie jusqu’au 4ème mois.
Après, j’ai arrêté de pratiquer les expires en vidant le ventre, mais j’ai continué de serrer le périnée en marchant.
À la fin de ma grossesse, j’avais tout de même un bébé qui pesait 3.8 kilos, plus 5 ou 6 kilos d’organes qui appuyaient sur la vessie à longueur de journée. Mon objectif c’était de ne pas avoir de fuites urinaires quand je rigolais grâce à mon vaillant et fidèle périnée, que j’ai découvert grâce à The Belly Lab !
Psychologiquement, TBL m’a beaucoup aidé car j’ai pu pratiquer jusqu’à mes 4 mois de grossesse, et j’adorais l’idée d’avoir un bébé dans le ventre mais de pouvoir garder ma ligne.
Comment s’est passé votre suivi de grossesse avec votre sage-femme ?
J’avais un maïeuticien (homme sage-femme) qui nous a appris à mentaliser le périnée avec un système de rubans.
Il nous a montré où se trouvait le muscle du périnée avec des exercices permettant d’affiner le ressenti, ce qui ne m’étais pas inconnu car ma pratique The Belly Lab m’avait déjà fait prendre conscience de tout cela.
J’ai échangé avec d’autres mamans qui trouvaient que j’étais bien au courant de la technique d’ouverture du diaphragme.
Le maïeuticien était impressionné de la façon dont j’appliquais les exercices de respiration, il m’a dit que c’était parfait et qu’il avait totalement confiance en moi pour l’accouchement.
J’étais ravie de me dire que The Belly Lab m’avait autant aidé et je dois dire que la suite de ma grossesse s’est très bien passée.
Comment s’est passé votre accouchement ?
À mon arrivée, les infirmières m’ont dit que comme j’avais le ventre super musclé et que j’allais sortir mon bébé facilement. Du coup, j’ai parlé de la méthode The Belly Lab à tout le monde à la maternité !
Bon … j’ai tout de même fait un travail de 50 heures !
Mon col de l’utérus ne se dilatait pas rapidement et le bébé était en souffrance alors on a même pensé devoir me faire une césarienne.
On m’a aussi proposé de me mettre à 4 pattes pour solliciter l’ouverture, et j’étais bien contente d’avoir fait du gainage TBL (rires).
La respiration The Belly Lab a été bien efficace durant les contractions et les poussées.
Je me servais des poumons, du ventre et de mon diaphragme pour mes respirations.
Si je n’avais pas utilisé cette méthode, ça aurait fini aux forceps.
Après bien des pérégrinations, la tête du bébé était enfin aux portes du « cercle de feu ». Malheureusement, il y a de nouveau eu un blocage, et j’ai dû pousser durant 30 minutes.
La tête de mon bébé avançait petit à petit au rythme des contractions, jusqu’à la dernière où j’ai puisé dans des ressources insoupçonnées pour pousser une dernière fois. C’est là que j’ai compris la détermination et l’acharnement des mamans.
Le bébé est enfin sorti. J’avais l’impression d’avoir fait un vrai match de foot. L’équipe médicale a été formidable. J’ai pu prendre mon bébé et lui faire un bisou. C’était magique.
Je n’ai pas eu d’épisiotomie car mon périnée était bien souple. Je m’étais préparée avec les entrainements The Belly Lab, à relâcher, et à contracter … tout simplement.
Quand on m’a fait une échographie juste après l’accouchement – car j’avais envie d’uriner – l’infirmière m’a dit « c’est impressionnant, vous avez déjà retrouvé toutes vos sensations ». J’étais très en forme et j’ai même pu donner le bain à mon fils dès le lendemain.
J’avais l’impression d’être gonflée en bas, mais quelques jours après tout est rentré dans l’ordre. Le périnée s’est bien remis en place et j’étais impressionnée que le corps ait fait son boulot si rapidement.
Après la 1er nuit mon ventre était déjà tout plat et je me demandais comment j’avais pu avoir un bébé de 3.8 kilos dans un si petit espace ?
Pour moi avoir une telle ligne c’était grâce à TBL et j’ai pu retrouver mon équilibre physiologique, sans sensations de déséquilibre. J’ai remis mes vêtements d’avant maternité dès le lendemain ! Mon mari n’en revenait pas lui-même.
Comment s’est passé le retour à la maison après l’accouchement ?
Quand je suis rentrée à la maison, mon maïeuticien m’a fait toucher mon utérus qui était déjà de retour à sa place et j’ai trouvé ça impressionnant.
Mon ventre était plat, il a vérifié mes abdos et m’a dit que je n’aurai pas beaucoup de séances de rééducation périnéale et abdominale à faire. J’avais juste besoin de remuscler mon ventre sur les côtés, à mon rythme, et surtout en évitant les sports à impact !
Tout le monde me disait que l’on pouvait avoir des soucis de transit le lendemain de l’accouchement, mais moi je n’ai eu aucunes douleurs, aucun problème.
J’avais cependant besoin de sortir me promener mais je n’osais pas faire The Belly Lab car j’avais l’impression que mes organes étaient encore bien bas.
Alors, j’ai débuté par de petites balades de 5 minutes, puis j’augmentais par paliers de 5 minutes.
Chaque fois que je marche, je fais des expires TBL, je marche, j’attends 5 minutes et je reprends.
Ainsi je me balade en me musclant et en resserrant mon périnée.
Et puis, j’ai repris mon TBL doucement. Le matin ventre vide, avant la tété de mon fils Léon, puis 5 minutes le soir sous la douche.
C’est mon petit moment à moi : je touche mon ventre vide, j’apprends à le redécouvrir sans mon bébé dedans, à me sentir de nouveau femme.
Je rentre dans mes pantalons sans être serrée, seulement 6 semaines après mon accouchement.
Ma taille est fine et j’ai même l’impression que mon ventre est encore plus plat qu’avant !
Que diriez-vous Aline, aux femmes qui hésitent à pratiquer The Belly Lab ?
The Belly Lab m’a permis de me découvrir en tant que femme j’ai appris que j’avais des muscles, à être ancrée et avoir confiance en moi.
On peut utiliser notre propre corps en tant que gaine naturelle, Joëlle dit « grandir c’est mincir » et elle a raison : j’ai appris à me tenir plus droite et à gainer mon ventre grâce à ses programmes TBL.
Il faut conscientiser le fait que nous avons un corps, des muscles et se dire « oui je suis une femme et je suis ancrée ».
Quand je rigole, je n’ai pas peur de la fuite, The Belly Lab m’a aidé au moment de la conception car j’avais confiance en mon corps.
Je suis fière de mon ventre qui a abrité mon bébé Léon et que ce ventre ai été sa maison.
The Belly Lab m’a suivi durant ma grossesse et m’a sécurisé car je n’avais pas peur de voir mon ventre devenir gros : je savais qu’il redeviendrait plat après… avec la technique TBL.
Ça me rappelle une astuce que j’aime beaucoup en anglais : prenez le mot « Impossible » … il suffit juste de changer l’espacement des lettres pour le transformer en action : « I’m Possible » (Traduction littérale : Je « suis » possible).