Sports sans impacts
Pourquoi les privilégier ?
Je vous le dis souvent : « évitez les sports à impact » ! Je vous explique pourquoi il est important de pratiquer des sports plutôt doux pour votre corps.
Quand on pense « Sport » on a tendance à penser transpiration à grosses gouttes, sauts, travail en force…
Je ne cesse pourtant de le répéter : il n’est pas nécessaire de faire des sports violents pour être en forme et perdre du poids.
Que signifie « sports à forts impacts » ?
Le terme IMPACTS fait référence aux chocs que votre corps « encaisse » quand vous vous adonnez à votre pratique sportive.
En effet, plus le sport est violent, plus vos articulations et vos organes auront à supporter de poids. Plus vous sautez, plus vous multipliez le nombre de kilos qui pèsent sur votre squelette… alors attention, danger !
Les sports à forts impacts sont ceux où les sauts sont assez violents :
- le running bien sûr, mais aussi tous les sports en salle : sports de combat, danse de salon, zumba, crossfit, step, gymnastique rythmique et sportive, trampoline…
- Et enfin, les sports de balles : basket, badminton, handball, volley, football, rugby, tennis, netball, handball, squash…
Voilà ! N’en jetons plus la cour est pleine ! Mais ne désespérons pas, on peut s’entrainer en protégeant son périnée !
Quels sont les risques des sports à impacts ?
Les sports à impacts sont mauvais pour le ventre et les organes génitaux.
- Quand vous sautez, vous accentuez le poids de vos organes par saccades, au lieu de les muscler de l’intérieur. C’est tout à fait ce qu’il ne faut pas faire. Ce sont des gestes violents à répétition et pas du tout bienveillants. Et c’est comme ça qu’on provoque des descentes d’organes, parfois bien plus tôt que prévus dans notre vie de femme.
- En plus de fragiliser cette sphère vous allez rencontrer un handicap supplémentaire : les fuites urinaires. Et ce n’est pas normal, quel que soit votre âge et votre passif.
- Il y a aussi tous les autres petits bobos du corps (crampes, luxations, froissement de muscle… ) que vous ne repèrerez pas tout de suite, mais à force d’entrainement et surtout si votre coaching n’est pas suivi, cela pourrait vous coûter plusieurs mois d’arrêt.
Les sports à impacts sont donc une source d’agression pour nos articulations, nos tissus musculaires et nerveux ainsi que nos tendons…
Et plus on vieillit, plus on perd en densité osseuse alors on a plus de risques de se casser quelque chose et de mal récupérer après une séance trop violente, voire pas du tout !
Si vous vous retrouvez totalement dans ce descriptif, il est temps d’arrêter les sports à impacts.
Observez votre corps, et si vous avez des pertes urinaires, notez à quel moment de la pratique, avec quel sport, sur quel(s) mouvement(s) et la régularité de ces pertes.
Cela vous permettra de repérer la pratique fautive et de l’éliminer.
Alors soyez vigilante pour ne pas vous abîmer.
Les alternatives aux sports à impacts, pourquoi et comment les pratiquer en conscience ?
Je vous conseille vivement de vous investir dans des pratiques sportives douces parce qu’elles présentent de nombreux avantages :
- Grâce aux sports sans impacts vous travaillerez plus en profondeur avec des séances moins violentes. Parmi ces sports on trouve par exemple le gainage, la marche, la natation ou encore les exercices en Low impact qui sollicitent tout autant les jambes, les fessiers et les abdominaux, mais les bons abdos, façon The Belly Lab !
- Il y a aussi des sports à très faibles impacts : ce sont tous les sports sans sauts violents : certains types de yoga, le vélo elliptique, le paddle, l’aviron, le golf… On parle de faibles impacts car certaines femmes peuvent toute de même avoir des fuites urinaires dès la marche, par exemple en descente (escaliers ou en montagne), ou encore sur terrain plat et caillouteux.
- Vous aurez le temps et la possibilité de travailler en conscience. Vous vous placez dans l’intention de faire du bien à votre corps et vous y accordez toute votre attention, maintenant, dans le moment présent comme le préconise Eckhart Tolle.
- Vous travaillerez en visualisation : un corps musclé, en pleine forme et vigoureux. Si vous visualisez les choses, le cerveau à cette faiblesse de croire que les choses se passent réellement, alors profitez-en pour lui envoyer un max d’images positives.
Mes astuces pour limiter les impacts durant vos exercices physiques
- Echauffez-vous et étirez-vous
N’oubliez pas de vous échauffer 10 minutes avant toute pratique.
Effectuez des mouvements de rotation : bassin, chevilles, poignets, épaules, cou ainsi que des flexions et extension des membres. On pratique dans la douceur et sans à-coups.
Combinez l’échauffement avec des étirements avant. Faites des étirements après la séance, à chaud, et après … à froid. Faites-en aussi souvent que vous en ressentez le besoin durant la journée. - Le placement du corps
Pratiquez en effectuant les mouvements dans l’axe naturel de votre corps.
Ne soulevez ou ne mettez pas de charges trop lourdes si vous pratiquez avec des poids.
Gardez le dos droit, relevez la tête, faites des gestes mesurés et pas trop brusques.
Regardez-vous dans un miroir au besoin, pour affiner et sécuriser le geste. - Renforcement musculaire
Faites du renforcement musculaire car les articulations et les muscles fonctionnent en duo : une bonne sangle abdominale passe par un dos fort. C’est en ça que The Belly Lab peut être la base de votre entrainement avec par exemple TBL Anti mal de dos et TBL Gainage.
A vous de combiner ce qui vous semble le mieux. - S’hydrater pour ne pas se blesser
On boit avant, pendant et après la séance pour éviter les crampes, les claquages, les élongations ou encore les coups de chaud en été.
Attention les tisanes, le café, le thé, les sodas même à 0% n’ont pas le pouvoir hydratant de l’eau !
Gardez toujours une bouteille d’eau minérale à proximité pour penser à boire régulièrement. - La respiration TBL : la clé pour réussir son cardio sans impacts
Vous le savez c’est vraiment là-dessus que j’ai basé tous mes programmes : la respiration abdominale, car pour moi, tout ou presque, se passe au niveau du ventre.
En tant qu’ancienne marathonienne, je sais à quel point les sports à impacts ne sont pas bons pour notre corps de femmes et pratiquer The Belly Lab c’est le remercier en lui faisant du bien, en respirant mieux durant sa pratique sportive.
Merci de m’avoir lue et on se retrouve le mois prochain pour un article de votre choix.
J’attends vos suggestions. À vos claviers !
