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Les maladies liées au ventre : causes, symptômes et mes conseils pour mieux vivre au quotidien 

Le ventre est le centre de nos émotions, mais également le centre de nombreux maux ! En tant que femmes, nous avons de plus grands risques de souffrir d’une des nombreuses maladies liées au ventre.
Et oui…entre les douleurs liées à notre appareil génital et les répercussions de notre cycle hormonal sur nos intestins, nous sommes plus touchées par les douleurs abdominales.

Découvrez les causes de douleurs les plus communes, les symptômes associés et mes conseils pour limiter leurs conséquences néfastes sur votre quotidien. 

Vous commencez à le savoir : prendre soin de son ventre est la clé pour vivre sa vie de façon épanouie et sereine. Cependant, les douleurs dans cette région sensible peuvent nous rendre la vie impossible, notamment en cas de prise en charge tardive. Encore aujourd’hui, les maux de ventre chez les femmes sont largement sous-estimés par le corps médical, malgré de véritables affections. Pour vous aider à y voir plus clair, voici les 5 maladies liées au ventre les plus courantes. 

L’endométriose 

L’endométriose touche 10% de la population féminine et est la cause de 40% des douleurs chroniques pelviennes. Reconnue comme Affection de Longue Durée (ALD) en 2022, la prise en charge de cette maladie commence à évoluer

Les causes : 

L’endométriose est une affection chronique dans laquelle le tissu qui tapisse normalement l’utérus se développe en dehors de celui-ci. Ces tissus s’installent notamment sur les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments qui soutiennent l’utérus, la surface externe de l’utérus, le rectum et la vessie.

Les symptômes : 

Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils incluent souvent des douleurs pelviennes intenses, des règles douloureuses, des douleurs pendant les rapports sexuels, des saignements abondants, des problèmes digestifs (douleurs abdominales, diarrhée, constipations ou ballonnements), ainsi que des problèmes de fertilité.

La prise en charge : 

Pour poser un diagnostic, le gynécologue procède à un interrogatoire sur la fréquence des douleurs et les troubles associés. Il peut alors prescrire soit une échographie pelvienne ou endovaginale soit une IRM pour mesurer l’étendue des lésions.

Une fois le diagnostic posé, le médecin peut vous prescrire des anti-inflammatoires, des contraceptifs hormonaux et dans certains cas une intervention chirurgicale pour éliminer les tissus. 

Le syndrome du côlon irritable

Aussi appelé colopathie fonctionnelle, le syndrome du côlon irritable touche 15% de la population, soit 9.000.000 de personnes en France. Ce syndrome sans gravité n’en reste pas moins un véritable enjeu de santé publique de part son côté handicapant au quotidien. 

Les causes :  

Les causes exactes du SCI ne sont pas complètement connues, mais seraient liées à une sensibilité accrue du côlon, des problèmes de contractions musculaires intestinales et des altérations de la communication entre le cerveau et l’intestin.

Les symptômes : 

Généralement les symptômes se caractérisent par des douleurs abdominales récurrentes ou intermittentes, des ballonnements, des gaz, des diarrhées ou des constipations, ainsi que des sensations d’inconfort intestinal.

La prise en charge : 

Le diagnostic est posé par l’élimination des autres pathologies pouvant être à l’origine des douleurs. Si aucun autre diagnostic ne peut être posé suite aux différents examens, les médecins s’orientent donc vers le syndrome du côlon irritable. Le traitement repose sur une alimentation pauvre en FODMAP’s, des antispasmodiques, des antidouleurs et des régulateurs du transit. 

La maladie coeliaque 

La maladie coeliaque est une affection auto-immune qui touche environ 1 personne sur 100 dans le monde. Les femmes auraient 2 fois plus de risques d’être touchées que les hommes à cause de son caractère auto-immune. Cependant, les études sur la maladie sont récentes et les scientifiques considèrent que de nombreuses personnes atteintes ne sont pas encore diagnostiquées faussant ainsi les chiffres. 

Les causes : 

La maladie cœliaque est principalement causée par une réaction anormale au gluten, une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle. Cette réaction déclenche une réponse immunitaire qui endommage la paroi de l’intestin grêle.

Les symptômes : 

Les symptômes incluent majoritairement des problèmes gastro-intestinaux tels que des douleurs abdominales, des diarrhées, des ballonnements et une perte de poids. D’autres symptômes peuvent également survenir, tels que la fatigue, la dépression, l’anémie, les troubles de la peau et les troubles de la croissance chez les enfants.

La prise en charge :  

Le diagnostic se fait par des tests sanguins propres à la maladie, une endoscopie de l’appareil digestif et une biopsie de l’intestin grêle pour confirmer les dommages causés par le gluten. Le traitement principal consiste en un régime strict sans gluten à vie. Le suivi régulier par un médecin est essentiel pour évaluer le développement de la maladie.

Le syndrome des ovaires polykystiques 

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal courant qui affecte 10% des femmes en âge de procréer. Cette maladie pourrait être héréditaire de la mère à la fille, mais les modes de transmissions ne sont pas encore clairement mis en évidence. 

Les causes : 

Le SOPK possède un certain nombre de facteurs déclencheurs comme une production excessive d’androgènes (hormones masculines) par les ovaires, une résistance à l’insuline menant à un déséquilibre hormonal, l’obésité ou encore des facteurs génétiques encore mal compris. 

Les symptômes : 

Irrégularités menstruelles, comme des cycles menstruels longs ou absents, des problèmes d’ovulation, des excès de pilosité (hirsutisme), de l’acné, une prise de poids et des problèmes de fertilité sont les symptômes les plus courants. Des complications telles que la résistance à l’insuline, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et l’apnée du sommeil peuvent également être associées au SOPK.

La prise en charge : 

La pose du diagnostic du SOPK commence par une évaluation des antécédents, un examen clinique, un bilan sanguin approfondi et une échographie pelvienne. La prise en charge est généralement une modification de l’alimentation, une perte de poids, des contraceptifs hormonaux, des stimulants ovariens pour augmenter la fertilité ou encore des médicaments pour augmenter la sensibilité à l’insuline

 

La cystite chronique et récidivante 

La cystite chronique ou récidivante, en fonction de la fréquence d’apparition, est un mal qui touche tout de même 2 millions de femmes en France. 50% des femmes sont touchées par une infection urinaire à plusieurs reprises au cours de sa vie. Cette maladie est principalement féminine avec 50 fois plus de risques chez les femmes que chez les hommes. 

Les causes :  

Les infections urinaires récurrentes peuvent être liées à des facteurs tels qu’une prolifération excessive de certaines bactéries dans la région génito-urinaire, une diminution de la capacité de l’organisme à combattre les infections, des troubles du système immunitaire ou des anomalies anatomiques de l’appareil urinaire. De plus, certains facteurs de risque tels que des rapports sexuels fréquents, l’utilisation de spermicides, une mauvaise hygiène intime ou une diminution de l’hydratation peuvent également contribuer à la récurrence des cystites.

Les symptômes : 

Les symptômes sont une sensation de brûlure lors de la miction, une augmentation de la fréquence urinaire, des envies pressantes d’uriner, des douleurs abdominales basses et une urine trouble ou malodorante. Certains cas peuvent également être accompagnés de fièvre ou de sang dans les urines.

La prise en charge : 

Le diagnostic des cystites chroniques est généralement mis en avant par des analyses d’urine pour détecter la présence de bactéries. Le traitement peut impliquer l’utilisation d’antibiotiques pour éliminer l’infection bactérienne. Dans certains cas, une prise prolongée d’antibiotiques à faible dose ou des traitements préventifs peuvent être recommandés pour réduire le risque de récidive. Il est également important d’adopter des mesures d’hygiène intime appropriées, d’uriner fréquemment, de boire suffisamment d’eau et d’éviter les irritants potentiels tels que les produits d’hygiène parfumés.

Mes conseils pour protéger votre ventre au quotidien : 

Face à toutes les maladies liées au ventre, il existe des gestes simples à introduire dans votre quotidien pour limiter les symptômes. 

  • Adoptez une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire (en évitant ingrédients artificiels, additifs, sucres raffinés, gras saturés et produits laitiers). Essayez également de réduire votre consommation de caféine et d’alcool, car ils peuvent aggraver certains troubles digestifs.

     

  • Hydratez-vous : Assurez-vous de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée. L’hydratation adéquate favorise le bon fonctionnement de votre système digestif et contribue à prévenir la constipation.

     

  • Gérez votre stress : Le stress peut avoir un impact significatif sur votre santé digestive. Les séances The Belly Lab sont un excellent moyen pour gérer votre stress et maîtriser vos émotions négatives. De plus, la relaxation aide à réduire les tensions abdominales et à améliorer le fonctionnement digestif.

     

  • Faites de l’exercice régulièrement : L’activité physique régulière favorise une bonne circulation sanguine, stimule le transit intestinal et aide à maintenir un poids santé. Pensez à réaliser chaque jour 15 minutes de vos exercices préférés à mes côtés.

     

Comme tous les sujets qui touchent à votre santé, je vous recommande de consulter un professionnel de santé pour poser un diagnostic fiable et précis sur vos maux de ventre. 

J’espère que ce sujet vous aura plu autant qu’à moi. Il reste encore du chemin à faire dans la prise en charge des maladies féminines, mais c’est en en parlant que nous parviendrons à faire avancer les choses. 

Je vous retrouve le mois prochain pour un article tout autant intéressant !