Côlon irritable : atténuez vos douleurs
avec The Belly Lab
Témoignage de Laure
Laure nous a écrit en juin dernier, une semaine après avoir débuté le programme The Belly Lab.
L’occasion de parler de sa pathologie du côlon irritable et du soulagement que TBL lui a rapidement apporté.
Certaines d’entre vous reconnaîtront dans le témoignage de Laure, les symptômes qui les affectent depuis bon nombre d’années.
Le syndrome du côlon irritable touche parfois certaines femmes sans qu’elles sachent de quoi elles souffrent exactement.
Cela a été le cas de Laure, dont les douleurs ont été déclenchées à la suite d’un choc psychologique et dont le parcours médical a été plutôt chaotique.
On fait le point avec le témoignage d’une de mes Bellies – qui fait partie du groupe TBL Entraide et soutien (groupe privé des adhérentes de mes programmes). Elle nous explique comment The Belly Lab l’a aidé à gérer ses douleurs et rendre son quotidien enfin vivable.
The Belly Lab : depuis quand pratiquez-vous The Belly Lab et pourquoi ?
Laure : j’ai débuté TBL en mai 2020 et j’en suis à la 5e semaine, que je répète depuis 1 mois en boucle, avant de passer à la 6e et dernière semaine, une fois que j’aurai complètement intégré la pratique.
J’ai 41 ans, célibataire sans enfant… du moins pas encore (rires).
Je me suis expatriée pour travailler à mon compte à Stuttgart, en Allemagne, en tant que professeure d’allemand, français et de chant classique, que j’ai étudié pendant 7 ans.
Récemment, j’avais pris un peu de poids et je ne me sentais pas bien dans mes habits … ma sœur aussi d’ailleurs, et elle a même un petit pli au niveau du ventre.
En voyant la vidéo de Joëlle, on s’est dit : « ça a l’air très bien ce travail avec la respiration. Ce ne sont pas des promesses en l’air et on va pas s’épuiser à faire du sport intensif tous les jours ! ».
Ma sœur a acheté TBL01 et elle m’a dit « une fois que tu l’auras bien maîtrisé, tu me brieferas pour que je le fasse ! »
Je lui ai montré les bases de The Belly Lab pour qu’elle intègre les fondements, et je la revois dans une semaine pour la suite des exercices.
TBL : vous pratiquez The Belly Lab désormais depuis mai 2020, ou en êtes-vous de vos douleurs et de votre pratique ?
Laure : juste avant de débuter TBL, j’ai eu de gros soucis personnels.
Sur le moment ça allait, mais trois jours après j’avais des douleurs atroces au ventre et rien ne me soulageait.
Même le simple fait de marcher et de respirer était insupportable. Et puis je me suis mise sérieusement à mon programme The Belly Lab.
Comme je suis chanteuse, je connais bien la respiration, alors l’approche de Joëlle me parlait. J’ai aussi suivi ses recommandations d’association alimentaire pour mes repas, car j’avais tendance à manger des choses qui faisaient gonfler le ventre.
Avant de découvrir TBL, je dirais que mes douleurs étaient de 15 sur 10 ! Après quelques jours d’exercices TBL01, mes douleurs se sont bien atténuées.
Mon transit s’est calmé et ma taille s’est réellement affinée peu de temps après. J’ai commencé en parallèle un travail de coaching mental qui m’a permis, en complément de TBL, d’avoir enfin des résultats.
TBL : quels étaient vos symptômes du côlon irritable ?
Laure : les manifestations sont différentes selon les personnes, c’est du cas par cas, et en ce qui me concerne, j’avais des douleurs épouvantables depuis assez longtemps.
On m’a diagnostiqué une colopathie et le médecin est parti du principe que cette maladie n’étant pas mortelle, il n’y avait pas grand-chose à faire.
On m’a dit que mon côlon était un peu long et j’ai fait tous les examens possibles : tout était normal.
Je suis un cas complexe, pour moi c’est un très long et douloureux parcours.
J’ai eu des stases, des diarrhées…
C’est compliqué de gérer cela, surtout quand on travaille.
Ma grand-mère avait aussi le syndrome du côlon irritable, mais moins prononcé que moi, il y a donc une part génétique, et c’était uniquement dans sa jeunesse.
Ensuite elle a eu des enfants et tout est redevenu normal. Quand son mari est décédé, ça a recommencé.
TBL : quand avez-vous été diagnostiquée syndrome du côlon irritable ?
Laure : il y a 20 ans à la suite d’un choc émotionnel.
Je passais ma vie aux toilettes et j’en suis devenue laxophobique (obsession de trouver des toilettes partout où vous allez).
Il faut savoir qu’il y a un vrai lien entre le cerveau et le ventre. Et quand la maladie se développe, c’est comme une autoroute neuronale : on ne peut pas s’en sortir, le cerveau crée son chemin au fur et à mesure, et le corps s’impose.
Le corps garde toujours les mêmes réactions, malgré les efforts à le pousser à réagir autrement.
Je ne comprenais pas d’où venait le problème, et j’étais tellement mal, que, à un moment de ma vie, j’aurai préféré qu’on me diagnostique un cancer !
TBL : quel protocole médical avez-vous suivi ?
Laure : j’ai eu des anti spasmodiques et tout ce qu’on donne habituellement pour ce type de troubles. Malheureusement, dans le cas du côlon irritable, il n’y a pas beaucoup de traitements.
J’ai aussi vu une neurologue il y a 7 ans, qui m’a expliqué que la zone de mon cerveau relative à la douleur était trop grande. Elle m’avait prescrit un traitement qui m’avait un peu calmé – un mélange à base d’antidépresseurs – mais j’ai arrêté rapidement, car c’était un traitement lourd et chimique et puis d’abord … je ne suis PAS dépressive !
TBL : avez-vous testé des techniques alternatives ?
Laure : oui, j’ai vraiment essayé tout un tas de choses !
J’ai d’abord vu une naturopathe qui m’a donné des hormones naturelles équivalentes des endorphines (antidouleurs) et de la dopamine (bien-être), mais comme cela faisait déjà plus de 15 ans que je souffrais, il était difficile de les remplacer naturellement. J’ai suivi son traitement pendant quelques mois avec un rééquilibrage alimentaire en excluant les laitages et les fruits que je prenais hors des repas, et je dois dire que j’ai vu quelques petites améliorations.
Ensuite, je me suis servie d’une variante de l’EFT (Emotional Freedom Technique), puis j’ai testé une technique pour traiter les phobies. J’ai aussi fait de l’hypnose et de la kinésiologie.
Toutes ces techniques m’ont bien sûr aidée à libérer mes émotions et de certaines choses traumatiques, comme pour le décès de ma grand-mère ou un chagrin d’amour, mais c’est une libération ponctuelle : on prend conscience de son trauma, mais on ne traite pas le problème sur le fond.
Tant que l’on ne travaille pas l’être entier, on ne peut pas s’en sortir.
Mais rien n’a jamais vraiment changé dans ma vie et pourtant je me « programmais » en positif chaque fois que je testais une nouvelle technique.
TBL : avez-vous cherché une éventuelle cause psychologique à vos douleurs ?
Laure : je pense que c’est une accumulation de choses liées aux émotions que je n’ai pas pu exprimer depuis l’enfance.
Vous connaissez le principe des 5 blessures de Lise Bourbeau ? * : L’abandon, le rejet, la trahison, l’humiliation et l’injustice…
Et puis, il y a 20 ans j’ai eu un choc émotionnel.
J’ai été stagiaire dans le tourisme en Autriche, durant 6 mois… il y a eu un avant et un après.
La directrice de stage m’humiliait et me prenait vraiment pour son esclave.
Cette femme a eu d’horribles remarques qui tuent littéralement… et je ne savais pas comment réagir : j’avais à peine 20 ans.
Ça m’a complètement cassée intérieurement.
J’ai d’abord eu des lumbagos puis j’avais de plus en plus de diarrhées au point que j’ai cru à des gastros à répétition. Je pensais que c’était quelque chose que je mangeais qui ne passait pas.
Il y a un véritable lien entre le cerveau et le ventre.
Avant j’étais en très bonne santé, malheureusement, à l’époque, je ne connaissais pas de techniques émotionnelles qui auraient pu m’aider.
TBL : qu’est-ce que votre chemin personnel et The Belly Lab vous ont apporté ?
Laure : avec le recul, je pense que mes années de thérapie m’ont servie, mais finalement je constate que beaucoup de nos problèmes viennent du fait que l’on ne s’accepte pas, et notre corps nous le montre !
Pendant mon adolescence, j’étais complexée, car je suis brune, ma peau est blanche et je suis grande … je ne correspondais pas aux critères des magazines d’ados d’époque !
Avant, je rejetais complètement mon corps et ensuite, en tant que femme, on a toujours des complexes.
Puis j’ai laissé tomber les standards de perfection.
Avec The Belly Lab, j’ai appris à accepter mon corps.
Depuis, quand j’éprouve une sensation positive, mon plexus est plus léger.
Je masse mon ventre tous les soirs avec de l’huile d’argan, l’huile d’arnica m’aide à apaiser mes douleurs et je bois beaucoup de tisanes.
En ce moment je prends de l’Aloe vera, et je sens que ça aide mon intestin à se remettre.
C’est la première fois que j’avance dans la globalité, grâce à l’aide d’une coach et The Belly Lab. Je me suis toujours sentie coupée en deux, alors que finalement, nous sommes des êtres à part entière non ?
TBL : alors The Belly Lab, c’est pour la vie ?
Laure : ho oui !
J’ai trouvé mon rythme de pratique.
Je fais 10 à 15 minutes le matin, plutôt que le soir, car la pratique m’apportait trop d’énergie au moment du coucher.
J’essaie toujours de bien contracter mon périnée et de bien me synchroniser.
Joëlle est super pédagogue, et moi je suis méticuleuse, étant professeure, alors j’apprécie, car elle explique super bien.
Avec The Belly Lab, il faut prendre le temps et je peux vous dire que, quand on a des soucis de santé, on apprend la patience ! C’est comme le chant, ça ne s’apprend pas en 3 mois.
Moi, je suis une éponge à émotions et il faut apprendre à se protéger de l’agressivité des autres.
Alors avec TBL, je médite, je me recentre, je ne me laisse plus envahir et je prends de la distance avec les événements.
TBL : Laure, vous avez beaucoup souffert et fait un chemin incroyable… Bravo ! Votre mot de la fin pour nos lectrices ?
Laure : c’est en étant confiante et tranquille que les choses arrivent, mais ce n’est pas facile de rester zen. C’est un travail de tous les jours et en occident c’est difficile.
L’univers est là pour nous aider et c’est un sacré challenge, alors je ne lâche rien et je reste dans la persévérance avec The Belly Lab ! Et surtout, il faut s’accepter et s’aimer telle que nous sommes, et notre corps avec !
Quelques conseils The Belly Lab
>> Si vous pensez être atteinte du syndrome du côlon irritable, il faut absolument consulter un spécialiste.
Vous pouvez suivre mon programme The Belly Lab et mes conseils alimentaires bien-être pour soulager votre intestin, mais cela ne remplacera en aucun cas un suivi régulier par un professionnel (proctologue ou gastro-entérologue).
LE MOT DE JOËLLE
Merci à Laure pour ton implication et ta confiance.
Cette pathologie si handicapante au quotidien peut être atténuée grâce et avec TBL.
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* « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourdeau (Pocket) >>> son Instagram : Écoute ton corps : @ecoutetoncorps